2014



Pour sortir de l'hiver destination Tunis. 

Posté par : François le 24 mars 2014 

Depuis le café des délices

        L'hiver en métropole n'en finit pas de finir. La grisaille, la pluie, le vent sont au menu chaque jour ou presque depuis Noël et ce n'est pas fini. Le moral en prend un coup c'est certain et pour pallier à cela un remède efficace: prendre l'avion pour faire un peu de tourisme en Tunisie, avec l'espoir d'y trouver un peu de soleil et de ciel bleu pour nous réchauffer la peau et l'esprit. Pas question d'aller retrouver notre bateau Mariposa en Corse le soleil n'étant pas vraiment au rendez-vous!
C'est ce que nous avons fait, un peu sur un coup de tête pour oublier l'hiver, mais aussi suite à un article de Multicoque Mag de février dernier qui annonçait  la création d'un site internet: "rencontres-catamaran". Site nouveau qui veut faire découvrir les catamarans en mettant en relation des futurs acquéreurs et des propriétaires afin d'échanger sur le bateau, le mode d'utilisation, les choix des options retenues et de répondre à toutes les questions que l'on se pose avant le choix crucial sans l'influence d'un vendeur qui ne répond pas toujours aux questions relatives à l'utilisation du bateau.    Nous aurions bien aimé que ce site existe lorsque nous nous posions ces questions avant de faire notre choix. Intéressé par cette démarche et soucieux de faire partager notre expérience, nous avons contacté l'auteur de ce site qui se trouve en Tunisie, puis, suite à plusieurs coup de téléphone, nous sommes partis pour Tunis puis Hammamet.
En même temps nous étions intéressés pour connaitre les conditions d'hivernage pour l'hiver prochain.
           La Tunisie est bien située, accès facile, idéalement placée pour rejoindre la Sicile, la Grèce ou plus loin la Croatie et la Turquie mais qu'en est-il de la vie quotidienne après les tumultes de la révolution telle était la question que nous nous posions et que nous voulions élucider nous même sur place.
Avant de partir, la publication de la nouvelle constitution était rassurante, sur place, nous avons été rassurés par l'accueil, par l'ambiance et par tous les petits détails de la vie courante.
        Hammamet est une marina récente, bien protégée, bien entretenue, accueillante,  avec des professionnels sur place, quasiment saturée en hiver, c'est un signe. Par contre elle est au cœur d'un ensemble touristique envahissant par une quantité d’hôtels et de marchands à la sauvette qui agressent un peu trop les européens ce qui dénature le lieu, la ville ancienne est à quelques kilomètres. Cette marina est située sur une très longue plage rectiligne qui offre peu de possibilité de sortie à la journée. Pour un hivernage, ce ne doit pas être trop gênant.
        Une autre marina est sur le point d'ouvrir, actuellement déserte mais certainement opérationnelle dès cet été c'est la marina de Gammarth située à quelques kilomètres de Tunis. Construite dans un cadre agréable offrant de belles possibilités de croisières dans le golfe de Tunis, cet ensemble résidentiel haut de gamme est isolé du reste du monde par une clôture et des gardes qui filtrent les entrées de manière drastique. L'inconvénient semble être le manque de communication pour le ravitaillement lorsqu'on est descendu de son bateau, là encore est-ce gênant pour un hivernage?
        Autre possibilité, la marina de Bizerte qui est toujours en cours de construction alors qu'elle devait être terminée depuis un an ou deux. Les blocages sont apparemment levés mais il faudra attendre encore quelques mois ou quelques années pour pouvoir y séjourner correctement.
Quant à la marina Port El Kantaoui, elle est saturée, bien loin dans le sud, sur une côte qui n'offre pas de réel but de sortie.

Pour voir quelques photos de la Tunisie, cliquez ici 

Voilà quelques sentiments sur notre mini séjour, n'allez pas croire que l'Afrique est synonyme de soleil de chaleur et de sécheresse, si cela est vrai sur l'année entière, nous avons eu droit à la pluie, au vent et au ciel gris bas et menaçant pendant que la France battait des records de chaleur, cherchez l'erreur, non non il n'y en a pas c'est normal. 





Les pirates ne sont pas tous sur l'eau... 

Posté par : François le 03 mai 2014 

     Bonjour, il n'y a pas que sur l'eau que l'on peut craindre les pirates. Les  pirates avec un œil de verre, une jambe de bois et un crochet en fer en guise de main ne sont plus à craindre, ils sont même plutôt sympa dans notre mémoire de bandes dessinées et de films d'aventures par contre il y a des pirates qui agissent toujours, sournoisement, de façon inattendue, n'agissant pas sur l'eau mais sur le net.
En effet,   ma boite mail :"marchandfrancois@laposte.net" a été piratée. Un affreux pirate moderne a usurpé mon identité, il s'est fait passé pour moi, demandant à mes amis de l'argent pour me venir en aide...
Vous avez peut-être reçu ce message, l'arnaque est évidente, tellement grossière qu'elle ferait sourire, mais les conséquences sont moins drôles. Maintenant,les mails que vous m'envoyez à mon ancienne adresse ne m'arrivent plus, et ce qui est plus grave, j'ai perdu tous les contacts que j'avais en mémoire dans mon répertoire.
Notez ma nouvelle adresse, je ne suis pas dans le vent sucré des iles nacrées comme le disait si bien le poète Pierre Perret mais à :  f.marchand289@laposte.net   (c'est moins poétique).





Voici quelques nouvelles de notre activité nautique...
Posté par : François
05 juin 2014
Voici quelques nouvelles de notre activité nautique, les mauvaises langues diront inactivité, mais personne peut croire cela car chacun d’entre vous sait que sur un bateau il y a quantité de choses à faire, surtout en période de préparation après l’hivernage.
Nous avons retrouvé et réveillé MARIPOSA après un long sommeil hivernal. Une dizaine de jours a suffi pour  préparer le bateau, gréer les voiles, ressortir l’accastillage, inspecter, vérifier, nettoyer et bichonner ce cher objet de plaisir.
Nous avons aussi  passé ce temps en nous replongeant dans la vie insulaire pour y retrouver ses coutumes, ses habitudes, son climat, loin de la grisaille : nous sommes en un instant, passés en été.
Nous avons quitté le port de Taverna lundi 2 juin, ne sachant pas de quel coté partir pour faire le tour de l’île, le vent a décidé pour nous. Ce sera dans le sens horaire, le vent chétif nous abandonnera bien avant Solenzara, dommage le silence du bateau glissant sur l’eau, le léger clapotis dans les oreilles a laissé place au bourdonnement du diesel. Cette côte rectiligne n’est pas particulièrement attrayante, seule la vue des montagnes en arrière plan attire le regard. La succession des lignes de crêtes dans un dégradé de gris est somptueuse, l’étonnement  nous saisi lorsque nous apercevons la neige toujours présente sur les plus hauts massifs.
Cherchant un ‘’coin tranquille’’ nous continuons notre route pour aller mouiller quelques milles plus au sud dans la baie de Favone.

Favone

 Devant la plage,  nous sommes seuls au monde en laissant filer l’ancre.
Le lendemain nous continuons notre route, une dizaine de milles seulement, pour découvrir la baie de Pinarellu magnifique,  l’eau est cristalline. La couleur de l’eau est difficile à décrire entre le bleu, le vert, le turquoise, toute cette palette de couleurs est renforcée par la transparence de l’eau  sur un fond de sable blanc. Nous mouillons par 5 mètres de fond dans cette piscine, l’eau est à 21°. Pas belle la vie ?
Si la baie de Locmiquel pouvait voir cela, elle serait jalouse !

Pinarellu

San Ciprianu

Mais elle a d’autres charmes : celui d’avoir des marées permettant la pêche à pied,  celui de respirer l’air vivifiant à plein poumon (été comme hiver), et surtout celui d’être proche de la maison. Non, ne crains rien, tu es toujours dans notre esprit la plus belle baie du monde.
Celles que nous visitons en ce moment sont belles seulement pour les vacances. On ne peut pas être toujours en vacances.  En écrivant cela, nous avons une pensée pour nos proches et nos amis qui ont le devoir d’aller travailler ou d’aller à l’école en se levant tous les jours au son d’un réveil contraignant.
Cet après midi nous poursuivons notre route pour découvrir la baie de Porto Vecchio, nous y resterons plusieurs nuits afin de visiter la ville et de laisser passer un coup de vent d’Est.
Dimanche 15 juin, la mer est grise.
Posté par : François
16 juin 2014
Dimanche 15 juin, ce matin la mer est grise, la montagne est grise, le ciel est gris. Les couleurs qui enchantaient notre décor depuis notre départ se sont dissipées, comme évanouies, nous avons l’impression qu’il nous manque ce matin quelque chose…
Dimanche 15 juin, ce matin la mer est grise, la montagne est grise, le ciel est gris. Les couleurs qui enchantaient notre décor depuis notre départ se sont dissipées, comme évanouies, nous avons l’impression qu’il nous manque ce matin quelque chose…
L’orage qui grondait hier soir, se fait toujours entendre. La météo ne s’est pas trompée en annonçant une alerte orageuse sur la Corse. Elle ne s’est pas trompée non plus en annonçant un coup de vent de Nord/Nord Est, ce qui nous motive à changer de mouillage pour mieux nous protéger dans la baie voisine de Crovani, à 5 miles de Galéria où nous étions hier. Devant cette bourgade authentique, nous étions bien, proches de la ville, proches  de la vie. Quitter un endroit connu où l’on est bien pour aller vers un lieu inconnu où l’on suppose que l’on y sera mieux, n’est pas simple à décider. Nous sommes seuls en arrivant dans cette baie. On aperçoit les ruines d’une installation minière près de la plage ce qui renforce l’aspect inhospitalier. L’immense plage devant laquelle nous mouillons est  déserte. Ce lieu sauvage est d’une grande beauté mais y serons-nous bien pour autant?  Nous serons rejoints par 2 bateaux venus comme nous chercher refuge ici. Nicole est un peu plus rassurée, la venue de ces bateaux montre que finalement le capitaine n’avait peut-être pas fait un si mauvais choix en venant ici. L’avenir plus que leur présence le dira.
Dans la journée, nous observons les foyers orageux se développer, éclater et disparaitre aussi vite qu’ils sont apparus. De temps à autre, ici ou là, la montagne devient noire. Une pieuvre géante a du cracher dans le ciel son encre pour se défendre. Les BMS se suivent annonçant un coup de vent pour cette nuit et demain,  la pluie soutenue lave le pont pendant la nuit, accompagnée d’éclairs et de tonnerre juste au dessus de nous, l’alarme de mouillage est activée, elle ne se déclenchera pas !
Lundi, plusieurs bateaux viennent trouver refuge ici, dont 2 grosses vedettes et 3 catamarans. Le plan d’eau est calme mais derrière nous, passé le cap  Mussetta    cela semble bien remuer.
Nous attendons que cela se passe en lisant, écrivant ou écoutant la musique que nous avons à bord, il faut oublier les radios FM qui ici ne passent pas à cause du relief. Nous étudions les fichiers météo que nous recevons à bord, presque étonné de constater la précision des prévisions. Les cartes des vents et des précipitations nous prédisent l’avenir à 24/48h avec une quasi certitude. La curiosité nous pousse à regarder ce qu’il adviendra d’en 8 jours, mais là, rien n’est garanti, juste un jeu pour voir si le pronostic sera bon.
Nous avons croisé en ce mois de juin peu de bateaux, les mouillages sont presque déserts, nous avons du mal à imaginer que d’ici un mois à peine, les criques que nous avons visitées seront méconnaissables par le nombre de bateaux en tout genre, scooter des mers, skis nautiques tournant tourbillonnant  sans gène dans les mouillages si tranquilles.
Ici, nous sommes positionnés face à la côte varoise vers laquelle nous continuerons notre périple, rien nous presse, nous attendons le moment favorable pour que cette traversée soit agréable et nous donne l’occasion d’en garder un bon souvenir.
Nous traversons vers le continent depuis la Corse.
Posté par : François
25 juin 2014
Nous traversons vers le continent depuis la Corse pour une balade sur la côte varoise qu’il serait dommage de ne pas découvrir en avant saison.
           Une traversée banale direz-vous?  C’est vrai. Mais est-ce que chaque traversée, petite ou grande, courte ou longue, n’est pas chaque fois unique, hors du commun, différente de toutes celles déjà effectuées? Personnellement, je crois que oui. C’est d’ailleurs ce qui donne du charme à chacune d’entre elle, avec chaque fois des anecdotes uniques à raconter le soir à la veillée ou sur ce blog…
Nous traversons vers le continent depuis la Corse pour une balade sur la côte varoise qu’il serait dommage de ne pas découvrir en avant saison.
           Une traversée banale direz-vous.  C’est vrai. Mais est-ce que chaque traversée, petite ou grande, courte ou longue, n’est pas chaque fois unique, hors du commun, différente de toutes celles déjà effectuées? Personnellement, je crois que oui. C’est d’ailleurs ce qui donne du charme à chacune d’entre elle, avec chaque fois des anecdotes uniques à raconter le soir à la veillée ou sur ce blog…
Nous avons donc quitté le mouillage près de Galéria destination Porquerolles, après avoir attendu le moment opportun : profiter au maximum d’un vent portant avant que celui-ci devienne contraire sur notre route. Le créneau favorable de courte durée nous a précipités à lever l’ancre.
           Nous avons profité d’un vent de NE de 15/20kts bien établi. Ainsi, nous avons progressé au portant à 8kts de façon régulière pendant 5 heures. L’heure estimée d’arrivée annoncée par le GPS  allait nous faire arriver avant la nuit ! Pas possible. Mais ce qui est régulier ne dure qu’un temps, surtout en voile c’est bien connu. Pourtant, on a tendance à croire ce qui s’affiche sur l’écran, surtout lorsque c’est  en notre faveur et la déception devient plus grande encore  lorsque, inévitablement, comme l’annonçait d’ailleurs la MTO, à mi-parcours,  le vent diminue, là aussi de façon hélas régulière. Ne voulant rien lâcher, espérant un geste du ciel, nous gardons les voiles hautes qui nous propulsent maintenant à 2 ou 3 kts. Nous voyons arriver derrière nous 2 voiliers qui profitent encore du vent qui se maintient à leur endroit. Très vite, eux aussi seront ralentis, ils comprendront plus vite que nous qu’il est vain d’espérer encore un geste d’Eole. Ils affaleront avant nous pour nous doubler au moteur. Au rythme de la houle, notre grand voile bat les airs d’un bord sur l’autre, contraint devant une telle évidence, nous abandonnons nous aussi. Nous mettons en marche le moteur pour cheminer toute la nuit, à la queue leu leu, sans le savoir vers le même but que nos voisins d’infortune : Porquerolles.

Mouillage à Porquerolles

         Revenons un instant quelques heures plus tôt pendant que nous avancions à la voile. Le pilote s’occupe de la barre, très bien, avec rigueur et obstination. Nous avançons correctement dans la bonne direction, tout va bien. Il n’y a qu’à surveiller et laisser faire… ce qui laisse du temps  car il faut bien le dire, il n’y a pas grand-chose à faire. La mer est immense, pas besoin de regarder tout le temps devant soit puisqu’il n’y a rien, puisqu’on ne voit rien, on  est seul. Pas si sûr. Ce n’est pas parce qu’on ne voit rien qu’il n’y a rien.
Soudain, devant nous à 30 ou 40 mètres  légèrement sur notre bâbord, une tâche grisâtre apparait émergeant à peine de l’eau. Instantanément, je comprends, je crie : ‘’Nicole, vite une baleine’’.  En quelques secondes ce ‘’dôme’’ de peau et de chair défile sous mes yeux surpris, étonnés, ébahis.
Dans notre sillage, cette masse disparait en s’enfonçant doucement dans l’eau. Trop vite, Nicole n’a rien pu voir! Je n’ai pas eu le temps, moi non plus, de savoir s’il s’agissait de la baleine bleue, grise ou à bosse. J’aurai pourtant bien aimé en voir un peu plus et qu’elle me dévoile un peu son anatomie…
N’ayant vu que la courbure du dos, je mesure après coup la taille de l’animal : énorme, au moins 2 fois la longueur du bateau. Je n’avais jamais vu un être vivant si volumineux, là, je n’ai fait que le deviner, je suis déçu et inquiet à la fois. Déçu car ma curiosité n’est pas satisfaite et inquiet pour le risque de collision. Mais pourquoi la nature fait elle dans la démesure?  A quoi bon, pour quelles raisons ? Qu’a-t-elle à prouver ? La nature est si surprenante lorsqu’elle fait dans le minuscule qu’elle n’a vraiment pas besoin de se distinguer dans le gigantesque.
Après ce moment d’émotion, retour à la réalité. Un coup d’œil devant et sur les cotés, peut-être est-on au milieu d’un troupeau de baleines sans le savoir. Mais non, retour à la normale.
Si notre route avait été déviée de quelques mètres, 10 ou 15 mètres à peine, on aurait fait pour le coup une sacré rencontre en la prenant entre les deux étraves !  Vu le profil des étraves et la courbure  du dos de l’animal, à 8 kts on serait probablement monté dessus !  Peut-être aurions nous fait une culbute au pire, en tous les cas avec des dégâts  auxquels il est préférable de ne pas penser. La probabilité de heurter un tel animal n’est pas nulle même si elle est très faible, elle existe. Il est pratiquement impossible de jour et surtout de nuit de voir la présence d’un si  gros animal qui émerge à peine de l’eau, ce n’est pas la peine d’être si gros et ne pas être visible. Je réclame devant la cours européenne s’il le faut, le port d’un gilet fluo pour ces bêtes là! Il y a bien d’autres règlements administratifs absurdes.
Des rencontres, il y en a de bonnes comme ces dauphins venus (spécialement) nous saluer en passant devant nos étraves. Ou bien  cette tortue flottant à la surface de l’eau, elle  pour le coup, bien visible à nos yeux. Nous avons stoppé les moteurs pour nous en approcher et faire quelques clichés. Etait-elle endormie ou était-ce un cadavre de tortue ? Elle n’a pas fait le moindre mouvement pour fuir devant notre présence. Sans insister et sans bruit, nous l’avons laissée dans notre sillage avec son énigme…

 Autre belle rencontre que l’on ne peut pas faire sur terre car on n’est pas dans les mêmes conditions. Il s’agit plutôt d’une contemplation, d’un émoi, lorsque la lune se lève.
Voir apparaitre dans la nuit noire légèrement bleutée une lumière, un point lumineux d’abord minuscule mais déjà intense qui imperceptiblement va peu à peu grossir pour devenir une énorme boule rouge attire le regard et capte l’attention pendant cet instant unique presque magique où la lune apparait. A cet instant, la nuit n’est plus la même.
Le levé de la lune est véritablement un spectacle,  on ressent à la fois le temps qui s’écoule, qui nous échappe, qui nous dépasse, qui est plus fort que nous. On prend conscience de la grandeur de cet univers en devinant le soleil en dessous de nous éclairant cet astre. Pendant ces quelques minutes, on prend la mesure de l’espace, on a le sentiment d’être non seulement sur la terre mais aussi dans l’univers.
Quelques minutes plus tard, la lune déjà haute dans le ciel poursuit sa course, elle a changé d’aspect, semble moins volumineuse et moins colorée, elle est à présent jaune pale. Désormais elle est devenue une tâche dans le ciel à laquelle personne ne porte plus attention, le soleil bientôt en se levant la fera disparaitre dans la clarté du jour.
Nous contournons Port Cros, virons les roches des Medes, devant la baie de l’Alicastre,  nous filons le mouillage, les premiers baigneurs arrivent sur la plage ensoleillée, nous allons nous coucher, pour nous la nuit commence, il est 9 heures du  matin ce 18 juin.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir quelques photos.
Photos été 2014


Le golfe de Gien entre Hyères, Porquerolles, le fort de Brégançon etc...
Posté par : François
02 juil 2014

     Nous ‘’explorons’’ le golfe de Gien entre Hyères, Porquerolles, le fort de Brégançon etc. Nous avons de quoi faire, devant les étraves, il n’y a que l’embarras du choix pour une destination. Notre seule préoccupation est de garantir le calme pendant la nuit en choisissant une côte à l’abri des vagues plus que du vent. Rassurez-vous, il fait beau, c’est l’été, nous sommes en tenue estivale, la veste de quart est aux oubliettes mais la météo est capricieuse. Pendant que notre ami Jean Luc navigue avec ses copains entre les Scilly et l’Irlande sous un puissant anticyclone qui leur garantit une MTO stable et clémente, (on est content pour eux), nous voyons défiler des dépressions qui se creusent, se déplacent et se remplacent les unes après les autres. La stabilité météorologique n’est pas à l’ordre du jour pour nous, nous cabotons de criques en criques. Cette navigation sans but précis, ‘’light’’, nous donne le loisir de la lecture. 

Hyéres

Porquerolles

Anse Léoube

Nous ‘’explorons’’ le golfe de Gien entre Hyères, Porquerolles, le fort de Brégançon etc. Nous avons de quoi faire, devant les étraves, il n’y a que l’embarras du choix pour une destination. Notre seule préoccupation est de garantir le calme pendant la nuit en choisissant une côte à l’abri des vagues plus que du vent. Rassurez-vous, il fait beau, c’est l’été, nous sommes en tenue estivale, la veste de quart est aux oubliettes mais la météo est capricieuse. Pendant que notre ami Jean Luc navigue avec ses copains entre les Scilly et l’Irlande sous un puissant anticyclone qui leur garantit une MTO stable et clémente, (on est content pour eux), nous voyons défiler des dépressions qui se creusent, se déplacent et se remplacent les unes après les autres. La stabilité météorologique n’est pas à l’ordre du jour pour nous, nous cabotons de criques en criques. Cette navigation sans but précis, ‘’light’’, nous donne le loisir de la lecture.
Si je peux me permettre, de vous donner non pas un conseil mais une orientation ou peut-être une incitation à découvrir des récits de navigation, voici ce qui m’a beaucoup plu ces derniers temps.
Quatre livres qui ont un point commun : la navigation, bien entendu, mais qui nous plongent tous les quatre dans le passé, ce qui renforce l’intérêt de leur lecture.
Le premier, c’est le récit posthume du voyage autour du monde de Jean François Galaup Comte de la Pérouse à bord de l’Astrolabe et de la Boudeuse. Il s’agit du journal de bord de la première partie du voyage de 1785 expédié depuis le Kamchatka par voie terrestre qui est parvenu en France. La fin du voyage s’étant, comme chacun sait, terminée tragiquement par un naufrage dans l’archipel des îles Salomon.
Bien plus que le récit du voyage, la préparation de l’expédition est riche d’enseignements sur la valeur scientifique, sur la foi dans le progrès humain. Ordonné par Louis XVI, la volonté de découvrir le monde est pénétrée par les idées du siècle des lumières. La lecture des mémoires rendus par les scientifiques de l’époque lors de la préparation du voyage est très instructive sur l’état des connaissances du XVIIIème et la volonté de découvrir le monde dans tous les domaines possibles, scientifiques, humains …  Maintenant, on a l’impression de tout savoir alors qu’à cette époque ils avaient le sentiment de tout à apprendre.
Le deuxième, semblable au premier, est le récit autour du monde d’Antoine de Bougainville sur la frégate la Boudeuse entre 1766 et 1769. Ce voyage, moins ambitieux que le précédent sur le plan scientifique avait un but militaire et politique. Dans un premier temps, Bougainville est parti aux Malouines rendre ces îles aux anglais puis il a continué son voyage vers la côte ouest de l’Amérique dans un but de conquêtes. Ce récit  est lui aussi très riche surtout sur la navigation de l’époque dans des régions totalement inconnues et sur les rencontres de peuples indigènes dénommés sauvages. Cela, après lecture, nous rend modeste.  Avec nos équipements de navigation où le moindre caillou est répertorié avec précision, découvrir comment on naviguait lorsque les cartes n’existaient pas encore  force le respect.  Découvrir des peuples nouveaux, aller à la recherche des hommes à queue dont on suspectait l’existence, ce programme est bien captivant que le premier pas sur la lune dont on savait tout avant d’y aller.
Le troisième, est le récit du voyage d’une famille anglaise autour du monde au début du siècle dernier, à bord de la goélette ‘’Sunbeam’’, navire trois mats de 47m équipé d’une machine à vapeur de 70 chevaux avec  80 tonnes de charbon dans les soutes…  Là, c’est la navigation à la belle époque. Les relations entre l’équipage et les propriétaires,  m’ont intéressé en me rappelant que de nos jours, des équipages sont aussi au service de personnes fortunées sur des bateaux encore plus luxueux comme nous pouvons en croiser ici.
Le quatrième et dernier livre est très différent des précédents.  Il s’agit des récits de voyage et de navigation de Guy de Maupassant. Dans ses œuvres complètes, on trouve  un grand nombre de récits de voile, en Méditerranée mais aussi sur la Seine en aval de Paris au temps des impressionnistes. Ses voyages entrepris en Corse, en Sicile ou en Algérie, sont transcrits comme un fabuleux guide touristique. La qualité évidente du narrateur est une incitation à leur lecture. Maupassant, plus connu pour ses nouvelles était passionné de voile.
Je viens de vous parler d’explorateurs,  rien de commun avec nous bien entendu !
Cette année le mistral a fait parler de lui, le mauvais temps aussi.
Posté par : François
01 aoû 2014
     Cette année le mistral a fait parler de lui et le mauvais temps aussi. Le dicton dit que le mistral s’installe pour trois, six ou neuf jours. Cette affirmation fait sourire, mais en fait c’est bien vrai. Et après un calme relatif de quelques jours, cela peut reprendre pour un même cycle.
       Ce qui nous surprend, c’est que ce vent peut s’arrêter aussi spontanément qu’il est apparu et qu’il peut être suivi d’un vent d’Est, opposé, aussi fort et aussi soudain. Dans ces conditions, nous n’avons pas pu débarquer sereinement en laissant le bateau au mouillage, nous avons vu autour de nous plusieurs bateaux déraper sur leur ancre dont un qui est resté sur les roches de la presqu’ile de Giens.  
      Nous aussi nous avons dérapé bien que nous cherchons à mouiller l’ancre sur des fonds de sable pour garantir une bonne accroche et pour éviter d’abimer les plantes aquatiques, en particulier la posidonie, habitat et vivier de nombreux poissons, cela n’est pas toujours possible de voir les fonds car même si l’eau est limpide, lorsque le clapot agite la surface de l’eau, il devient difficile de localiser les surfaces bleues claires garantissant la présence de sable.
      Ces conditions météo ont bien souvent cloué les bateaux aux pontons. Malheureusement, il est toujours tentant de vouloir prendre la mer sans se soucier de l’état de celle-ci. Un couple de jeunes gens en a fait la terrible expérience. Le week - end du 14 juillet ils avaient un bien beau programme en tête : faire le tour de l’ile de Porquerolles en jet ski. Une vague plus sournoise que les autres a éjecté les deux passagers de l’engin, plus meurtrière aussi car la jeune femme a disparu dans le tumulte des flots empêchant son compagnon de lui porter secours.
    Si près de la côte, perdre la vie en se faisant plaisir est cruel. Le jet ski est puissant mais la vague est féroce et la mer implacable. Marin ou simple estivant, il faut toujours s’en souvenir.
   Sans transition, quelques réflexions personnelles.
   Nous avons bien aimé :
    - Le petit port de la Capte, entre Hyères et la presqu’île de Giens pour sa taille ‘’humaine’’ avec ses canaux, ses petits ponts de bois et ses commerçants.
   - Le port de Porquerolles pour y laisser l’annexe sur la grève au fond du port en plantant l’ancre sur le gazon sous les palmiers. Le village pittoresque (habitants et habitats confondus) est tout proche.
  - L’anse du parfait au Sud de Porquerolles et l’anse de la Galère à l’Est lorsque la place disponible permet d’y aller.
  - L’anse de Léoube près du fort de Brégançon pour son cadre sauvage et son calme lorsqu’en fin d’après midi la plupart des bateaux sont repartis.
  - La baie de Briande et la baie de Bonporteau de chaque coté du cap Taillat pour le décors sauvage, minéral. Les deux plages sont accessibles soit par bateaux ou par sentier après une longue marche, malgré cela, on y est rarement seul.
  - La baie des Canebiers juste avant le golfe de St Tropez, non pour y apercevoir la Madrague (maison de Brigitte Bardot) mais pour sa simplicité, sa modeste plage, ses roseaux, sa verdure… Si proche de St Tropez, cela est surprenant de voir de l’authenticité dans ce milieu naturel.

Mouillage au cap Taillat


St Trop


      Si comme nous, vous aimez la nature, l’environnement et tout ce qui doit être protégé, nous recommandons la visite d’un parc animalier (?), une réserve plutôt, ouvert 7 jours sur 7 dont l’accès est gratuit.
      Situé dans le vieux port de St Tropez, on y a regroupé une espèce que l’on pensait en voie de disparition il y a quelques dizaines d’années. Un programme de sauvegarde et de protection mis en place par les gouvernements successifs a porté ses fruits. Qu’on se rassure l’espèce est sauvée. En pleine croissance, son nombre d’individus augmente et devient même une menace pour l’environnement car c’est devenu une espèce invasive.
     Ces individus protégés sont parqués sur de luxueux bateaux, on peut y voir de beaux spécimens mâles et femelles. La femelle se reconnait facilement allongée la plupart du temps pour un bain de soleil comme les éléphants de mer en antarctique, la grâce en plus peut-être. Le mâle lui, plus enveloppé, passe son temps dans un fauteuil à l’ombre, un verre dans une main et un gros cigare dans l’autre.
     Ces individus, sorte de primate humanoïde, ressemblent à des humains, mais en sont-ils ? Leur comportement est étrange. Ils ne font rien, ne sont capables d’aucune action, n’entreprenant rien d’eux même. Ils ont toujours besoin de quelqu’un autour d’eux pour les soigner, leur donner à boire, à manger, refaire leur litière, les conduire chaque jour en promenade du vieux port à la plage de Pampelonne avec des moyens disproportionnés pour le nombre d’individus à emmener et la distance à parcourir. Ils ne semblent pas méchants car ils ne sont pas attachés. Leur regard est peu expressif, ce qui les entoure ne semble pas les intéresser, indifférents à tout, toute communication avec eux est impossible. On peut bien évidemment les prendre en photo mais il serait cependant mal venu de vouloir les caresser ou leur donner à manger...
     Leur nombre est croissant d’année en année, d’autres réserves semblables à celle-ci peuvent se visiter sur la côte d’azur : Antibes, Cannes, Monaco… et un peu partout dans le monde où il ne fait pas forcement bon vivre mais où le soleil et la couleur de l’eau les attirent.
‘’Anomalie magnétique ‘’ ou ‘’Quand le compas perd le nord ‘’
Posté par : François
03 sep 2014
Vous avez dit anomalie magnétique ? Moi, ce terme ne me convient pas.
Suivre un cap avec un compas sous les yeux, rien de plus simple sauf que parfois, on ne va pas toujours où l’on veut. A plusieurs reprises, nous avons été étonnés de devoir corriger de 10 ou 20° le cap affiché pour suivre notre route. Inquiétant ? Non si on surveille et contrôle la route suivie. Surprenant ? Oui voire amusant lorsqu’on subit ce phénomène.
La cause est indiquée sur les cartes par : ‘’anomalie magnétique’’ mais est-ce vraiment anormal ? Non, rien n’est anormal. Le magnétisme est un phénomène physique parfaitement connu, établi, rigoureux qui respecte des principes et des lois bien connus.
Entre deux pôles   magnétiques s’établissent des lignes d’induction qui constituent un champ magnétique, un aimant (celui d’une boussole) s’oriente le long de ces lignes d’induction indiquant par là même le pôle nord.
Partant de ce principe, on aimerait bien que notre boussole nous indique toujours et partout le nord. Cela serait vrai si  notre bonne vieille Terre était constituée de matériaux parfaitement homogènes partout à sa surface et même en profondeur or  il existe des concentrations de fer dans le sous sol de la terre réparties au hasard, parfois même en mouvement. Ce fer (bon matériau magnétique) va dévier les lignes d’induction, déformant ainsi le champ magnétique terrestre à cet endroit. La boussole ou le compas vont donc s’orienter tout naturellement le long de ces lignes mais ne plus être dirigés vers le pôle nord. L’écart peut être localement de plusieurs dizaines de degré.
Heureusement, le GPS est arrivé, totalement indépendant du champ magnétique, il ne connait pas cet inconvénient par contre il peut tomber en panne, l’énergie dont il a besoin pour fonctionner peut venir à manquer. Le compas restera l’instrument le plus simple. Le plus sur? Oui, mais pas partout !
Donc pas d’anomalie,  plutôt une aberration pour désigner cela. Le vocabulaire est important d’autant plus que d’anormal on peut vite glisser à paranormal et de là..... tout supposer.
Feu de broussailles…50 hectares partis en fumée!
Posté par : François
10 sep 2014
Ce n’est pas une info de dernière minute mais le récit que nous avons vécu dans la nuit du 31 aout au 1er septembre.
       Nous étions au mouillage dans la très belle baie de San Cyprianu prés de Porto Vecchio, la MTO annonçait un coup de vent pour la nuit. Nous y étions bien à l’abri. Lorsque les premières rafales se font sentir, je me lève pour voir si tout va bien à bord et autour de nous. Dans mon semi réveil, encore endormi (il est 3 heures du matin)  je suis à peine étonné de voir si distinctement les coques des bateaux qui nous entourent alors que l’obscurité de cette nuit sans lune était totale lorsque je me suis couché. Je me demande cependant d’où vient cet éclairage nouveau.  La réponse est immédiate lorsque je tourne la tête, un incendie, déjà important, est là tout près de nous, juste derrière la plage.
      Le vent souffle fort, 7/8 les rafales à force 9, le bruit que fait le vent et la mer couvre complètement le crépitement des flammes. Nous ne voyons personnes s’agiter et nous pensons que nous sommes peut-être les premiers témoins aussi nous appelons le 112, ’’ Ici les pompiers, ne raccrochez pas…. ’’ ils étaient déjà prévenus. Ouf !







      Nous devenons spectateurs involontaires d’un gigantesque brasier impressionnant qui progresse très vite sous nos yeux, attisé par ce vent violent. Nous voyons à quelques centaines de mètres de nous les arbres s’embraser comme des allumettes, les flammes de plusieurs dizaines de mètres de haut et les braises s’envoler  très haut, propageant le feu dans la direction du vent. Le rideau de fumée nous empêche de voir l’étendue du brasier. Nous apercevons lors d’un bref répit, ça et là, le gyrophare des véhicules des pompiers au loin dans la colline, on devine alors que ce feu de broussailles est bien plus grave, menaçant les maisons et les personnes.
Pendant ce temps, cet incendie, nous fait oublier le vent qui nous malmène. Quelques bateaux sont aux prises avec leurs mouillages qui dérapent, pour nous, ce sera bon.
       L’agitation est partout, mais ne pouvant être utile à quelque chose, n’étant pas directement menacé, nous retournons nous coucher, déjà le jour se lève.
       A peine endormis,  les canadairs nous réveillent par leur balai aérien juste au dessus de nos têtes, le ‘’spectacle’’ continue dans le ciel mais  nous découvrons aussi sur terre l’ampleur des dégâts. Le lendemain, le journal local titre : ‘’On a frôlé la catastrophe’’. Le feu a été stoppé dans le jardin de plusieurs maisons, incendiant quelques voitures. Une quarantaine d’hectares est partie en fumée. La cause serait une bougie. Difficile à croire, comment se promener à 3 heures  du matin dans le maquis avec une bougie qui reste allumée avec un vent si violent ? A voix basses, les habitants en colère rencontrés par la suite évoquent d’autres hypothèses… liées à des conflits d’intérêts immobilier, ce ne serait pas la première fois que cela se produit…  Cela ne nous regarde pas pourrions nous dire sauf que si la direction du vent avait été différente, si nous avions été sous le vent de l’incendie, dans la fumée,  recevant les braises incandescentes sur la tête,  nous aurions pu faire partie des victimes, nous ou le bateau ou les deux à la fois!

       En ce début septembre, nous profitons d’une météo devenue clémente à tel point que nous oublions même de regarder les bulletins météo tellement persuadé que cela va durer, nous sommes devenus optimistes après avoir du être réalistes cet été.







        Il fait 28/30°, l’eau est à 25/26°, toujours aussi limpide dans la baie de San Cyprianu où nous avons décidé de rester quelque temps. Le ciel est toujours aussi bleu, quelques nuages et quelques brumes sont-ils annonciateurs d’un changement de temps ? Peut-être, mais pas tout de suite. Le vent variable de force 2/3 s’impose, enfin  le mistral marque le pas, le changement c’est maintenant, on a envie de dire nous aussi : ‘’Merci pour ce moment’’.

Quelques photos glanées entre Corse, Sardaigne, Porquerolles etc...
Posté par : François
19 nov 2014
On me fait remarquer que cette année, il n'y a pas eu beaucoup de photos publiées sur le blog. C'est vrai, j'en conviens.
Le "métier" de retraité n'est pas facile au quotidien car l'emploi du temps est imprévisible, décousu, souvent chargé, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour les tâches annexes comme par exemple s'occuper du blog. Bien des personnes vous le confirmerons.
Je m'empresse de réparer cet oubli en vous invitant à cliquer sur le lien suivant.

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