jeudi 15 janvier 2015

Lorsque nous avons fait l’acquisition de ce bateau



Lorsque nous avons fait l’acquisition de ce bateau, nous avons rencontré plusieurs personnes de différentes sociétés, afin d’informer les lecteurs  qui sont dans une phase de recherche, nous pouvons recommander les services de :
 - Mr Frédérique MORVANT de la société le COMPTOIR du CATAMARAN à St HERBLAIN (Concessionnaire LAGOON)
- Mr Loïc ROUSEAU de la société CIC bail  (Crédits-Leasing) à NANTES
- Mr Luc MAGNOLIER de la société AQUA BASE  à LANESTER  (déssalinisateur)
- Mr  Thierry CHEVILLON  de la société ROBIN MARINE aux SABLES D’OLONNE (Electronique Raymarine)
- Mr Pierre MENARDON de la société UCHIMATA à la ROCHELLE (accastillage divers)
- Mme Marie SANCHEZ de la société DOLINK à NANTES ( balise de localisation)
- Mr Philippe ROYER de la socièté E4 à VANNES (énergies embarquées)

Nous avons apprécié leurs conseils, leurs services, que ces personnes soient ici remerciées, certaines sont devenues des amis, nous vous  recommandons leurs compétences.

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mercredi 14 janvier 2015

Changement de programme.



Nous avons décidé pour diverses raisons de mettre notre bateau ‘’MARIPOSA’’ en vente depuis peu. Cela  va certainement surprendre les personnes qui nous connaissent et qui suivent notre périple à distance grâce à ce blog.
    Nous  avions  fait l’acquisition de ce bateau après une réflexion approfondie puis, nous avions  équipé et préparé ce bateau pour de longues croisières hauturières. Nous avons depuis  maintenant quatre saisons estivales profité pleinement de ce bateau  dans un premier temps entre la Vendée et la Bretagne sud, puis nous sommes partis faire le tour de la péninsule ibérique pour rejoindre à la frontière algéroise-marocaine le port de Saïdia qui nous a accueilli pour un hivernage. Ensuite, nous sommes remontés le long de la côte espagnole pour  visiter longuement les Baléares, nous dirigeant ensuite vers la Sardaigne puis la Corse. L’été dernier nous avons navigué depuis la Corse vers la côte varoise puis vers la Sardaigne et à nouveau la Corse. (Voir les pages ‘’Nav 2011…Nav2014’’)
   Tout cela  a laissé dans nos mémoires d’énormes souvenirs, beaucoup d’images, des photos que nous avons partagées avec vous, des souvenirs de rencontres, des instants d’émotion, de joie particulièrement pendant les visites  des amis, des copains et des enfants et petits enfants. Le souvenir aussi de moments plus difficiles lorsque l’estomac  n’appréciait pas la ballade, vite oubliés par toutes les découvertes que nous avons faites.
    Mais, il y a un moment ou la raison l’emporte. Nous avons apprécié tout cela à sa juste mesure mais nous avons laissé derrière nous une maison vide, laissé aussi un parent dans une maison de retraite qui à 95 ans demande de l’attention, de la disponibilité et de la présence. Si l’établissement donne les soins nécessaires et la protection indispensable, il ne peut donner l’affection des proches. Cela modère le plaisir de naviguer et me culpabiliserait d’avantage si nous ne pouvions pas revenir rapidement et à temps pour un dernier au revoir. Je parle volontiers de cela car je sais que ce sujet préoccupe les navigateurs pour avoir abordé cette question avec certains d'entre eux.

Donc  ‘’MARIPOSA’’ est à vendre.

   Ce bateau continuera la route car il est fait pour naviguer au loin. Sans nous, ce ‘’papillon’’ ira libre, au gré du vent avec un autre équipage. (Voir la note : ‘’Pourquoi ce nom de baptème ?  ’’ dans la page ‘’ Notre bateau MARIPOSA’’).
Notre souhait serait de transmettre en même temps, un mode de navigation, un savoir, des conseils, des recommandations pour se sentir ensuite toujours liés  à ce bateau.
Nous continuerons aussi de naviguer, différemment, plus près de notre maison, depuis le Morbihan, vers des destinations peut-être moins idylliques mais tout aussi attirantes. Peut-être aussi plus loin suivant les occasions. Ce blog continuera d’exister, peut-être avec un autre nom, mais toujours sur le même thème.

Avant de conclure, un bilan chiffré.
Au total le bateau affiche  5087 nautiques au loch, les moteurs 625 heures de fonctionnement chaque, le dessalinisateur  380 heures de fonctionnement pour produire environ 13000 litres d’eau douce que nous avons bus en partie! et passé 396 nuits à bord.

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mardi 13 janvier 2015

Notre avis sur ce bateau.



On m’a demandé ce que je pensais du Lagoon 400, persuadé que cela peut intéresser quelques lecteurs, voici ce que j’ai répondu.

            Vous me demandez mon avis sur le Lagoon 400, c'est bien volontiers que je vous réponds mais en quelques lignes, c'est un défi que vous me lancez!

Tout d’abord, nous avons choisi ce bateau après une longue et méthodique réflexion. De plus nous naviguions depuis une vingtaine d’année sur un catamaran plus petit pendant les vacances d’été (voir l’article sur Doumidia en archive dans ce blog). Sans être spécialiste, nous savions ce que nous voulions: un bateau facile à manier en équipage réduit, sur et confortable pour des navigations de plusieurs mois d’affilée.

Nous avons choisi ce bateau après avoir loué un 380, puis visité le Nautitech 40  et divers Fontaine Pajot et lu tout ce que l’on a pu trouver sur les autres marques françaises et étrangères.

Nous avons choisi ce bateau pour plusieurs raisons:
- Le confort (la version propriétaire 3 cabines et 2 salles d'eau est spacieuse, pour un long séjour c'est important, ce n'est pas du luxe d'avoir de l'espace comme à la maison lorsqu'on est plusieurs mois de suite à bord)
- La capacité de chargement (prés de 5000kg entre le déplacement lége et le déplacement en charge Maxi).
- Sa conception moderne, sans déco inutile, sobre et fonctionnelle.
- L'accastillage bien positionné, bien dimensionné et de qualité.
- Sa nouveauté (sorti en mars 2009, nous avons essayé le n°1 dés sa sortie)
- La sécurité: poste de barre abrité, franc bord important, circulation sur le pont sans obstacle, passage arrière d'une coque à l'autre, bimini rigide parfait pour s'abriter du soleil et (ou) de la pluie, protection contre le soleil par les hublots verticaux avec visière (en été, il ne fait jamais trop chaud dans le bateau), bonne ventilation.
- Le rapport qualité/prix.
- Un chantier de renom bien implanté.
- La simplicité de manœuvre. Par contre la hauteur importante des francs bords qui est un avantage par mer formée devient un inconvénient pour "attraper" une bouée de corps mort!

            Nous ne sommes pas déçus après 4 saisons de navigation, maintenant il faut savoir que ce n'est pas un pur sang. Que ce soit au moteur ou à la voile, le pilote automatique est sollicité dés que possible surtout en équipage réduit. Cependant le bateau  marche plutôt bien sans trop se trainer, pour le petit temps, nous avons mis en place un génaker indispensable pour son utilité dans le petit temps et sa simplification de manœuvre. Le bateau se manœuvre en solitaire sans problème, mais il faut cependant s’adapter à ce bateau, à sa largeur : 7.2m, à sa masse à vide, plus de 10 000kg, à son inertie…

  Il faut choisir comme nous l'avons fait la motorisation la plus puissante, deux fois 40ch car dans certaines conditions : avec un vent de face et une mer formée, il faut de la puissance pour relancer le bateau après une vague plus grosse que les autres ! Le fardage est important, ce n'est pas un défaut mais une contrainte dont il faut tenir compte. A noter que la nacelle avec une forme en ‘’aile de mouette’’ donne de l’aisance et évite que la mer vienne taper dur lorsqu’elle est formée.

 Pour la consommation, nous avons noter moins de 2 litres/heure pour chaque moteur, sans forcer la manette des gaz. Dans la pratique, c’est l’oreille qui indique la position de la manette des gaz ! En général, on navigue entre 5 et 6 Kts avec les 2 moteurs. On peut naviguer avec 1 seul moteur, on perd alors 1.5 kts par mer calme et on gagne en consommation et en niveau sonore.  A pleine puissance on arrive à 7/7.5 Kts. A cette vitesse, la consommation nous est inconnue car jamais nous avons essayé ce régime pendant longtemps.

 Si c'était à refaire, pour le même usage, c'est-à-dire pour la grande croisière avec mouillages forains chaque soir, nous choisirions à nouveau ce bateau avec les mêmes options.
Mais tout cela doit être mis en corrélation avec le programme de navigation que l’on souhaite. Le choix d’un bateau se fait après avoir décidé quelle navigation on envisage de faire.

La navigation en monocoque et en catamaran est très différente par le fait même qu'en cata il n'y a pas de cockpit ouvert mais un carré extérieur abrité souvent par un bimini rigide, on navigue donc assis autour d'une table en regardant vers à l'arrière défiler l'eau! C’est très agréable surtout avec des invités qui profitent pleinement de l’endroit, la bouteille et les verres restant sagement sur la table même avec un peu de clapot. Le trampoline aussi est souvent prisé jusqu’aux premiers embruns qui font fuir certains et rigoler les autres.

La navigation pour notre part se faire presque toujours sous pilote automatique. Adieu donc le plaisir de barrer en sentant le bateau partir au lof dans la risée. Le catamaran en général est un bateau de portant, il est toujours plus agréable d’aller un peu plus vite en abatant un peu.

Notre bateau est autonome en eau avec le déssalinisateur et en électricité avec les  panneaux solaires. Nous avons passé 4 mois de suite en mouillage sauvage sans aucun problème. On est bien content d'être autonome en énergie et en eau car on a vu à Ibiza des bateaux attendre des heures au mouillage devant le port leur tour pour accéder au quai afin de faire le plein d'eau!

 Pour la place de port difficile à trouver pour l’hivernage parait-il, nous avons trouvé en s’y prenant à l’avance, une place dans le sympathique port de Taverna au sud de Bastia. Nous avions pensé un moment aller en Tunisie, mais nous avons préféré pour diverses raisons rester en Corse.

Les défauts ? Personnellement, nous ne voyons pas trop de défauts ou plutôt, nous acceptons le bateau tel qu'il est. Le confort pour être bien et pour profiter des mouillages…. Voila ce que nous cherchions, nous l’avons trouvé dans ce modèle!

   

F.MARCHAND

vendredi 9 janvier 2015

Quelques photos

Voici quelques photos de Mariposa







Le multi, c'est le bateau rêvé pour de vraies vacances!

Posté par : François
12 juil 2013

    Dans un monocoque, il arrive forcément un moment où la promiscuité et le manque d'espace pour préserver un peu d'intimité se font sentir, à moins de posséder le Phocéa ou un bateau de ce genre. (Le propriétaire d'un tel bateau ne va pas lire ces lignes, alors, entre nous, nous parlerons de bateaux dont la taille reste dans le raisonnable).
    Sans vouloir faire une comparaison absolue entre un monocoque et un multicoque, je vais essayer, sans être totalement certain d'être objectif, de donner quelques arguments en faveur du catamaran puisque la question nous est souvent posée: '' Pourquoi avez vous choisi un catamaran?' '
Cette question semble normale venant d'un ami qui ne pratique pas la voile et qui s'interroge, cela mérite une réponse. Mais lorsque la même question vient d'un plaisancier habitué au monocoque, ce n'est pas une réponse qu'il faut donner, c'est une mise au point!
    Dernièrement encore, un voisin de ponton me demandait si on ne risquait pas de chavirer avec notre cata. La preuve qu'il faut donner quelques explications.

    Tout d'abord, Il faut pour répondre à cette question voir les choses sous deux aspects différents:
Premièrement, l'aspect utilisation au port ou au mouillage : l'espace offert à bord synonyme de confort.
Deuxièmement, l'aspect utilisation en mer : la facilité de navigation, de manœuvre.

    Bien évidement la question du ''pur plaisir de la voile'' se pose et pourrait faire l'objet d'un autre  article, mais ici nous parlons de croisière côtière ou hauturière pendant lesquelles le temps de navigation est bien inférieur au temps passé à bord, que ce soit dans un mouillage sauvage ou dans une marina.

Commençons par le premier point, celui du confort :
    Dans un multicoque, il y a de la place pour tout le monde, chacun a son espace, la coque bâbord pour les enfants et la coque tribord pour les parents par exemple. Avec une ou deux salles de bain et surtout le carré  situé entre les deux coques, dans la nacelle centrale, avec vue imprenable, pratiquement  à 360° sur tout l'horizon. On est bien loin du carré d'un monocoque situé ''à l'étage inférieur'' , 5 à 6 marches en contre bas du cockpit, pour ne pas dire en sous sol. Avec dans le meilleur des cas, une vue possible de chaque coté par de minuscules panneaux. Sans parler de la ''descente'' qui isole totalement l'espace habitable du cockpit, laissant le cuisinier ou la cuisinière à ses obligations tandis que le barreur profite seul des ''joies'' de la navigation. Et quand je dis profite, c'est aussi bien  profiter des embruns, de la pluie que du plaisir d'être sur l'eau.
Sur un cata, la convivialité, c'est autre chose. Entre le carré et le cockpit situés au même niveau, on peut communiquer, circuler, se voir, se parler. Souvent sur un cata le cockpit est abrité par un  bimini rigide qui agrandit l'espace disponible, protégé de la pluie ou du soleil. De plus sur un cata, à longueur égale, on a deux fois plus de place avec la hauteur sous barreau partout.

    Que dire maintenant du trampoline situé à l'avant entre les deux coques. Ce sont les enfants qui en parleraient le mieux. Si cet espace est pris d'assaut par les enfants dès leur montée à bord, on peut dire que ce n'est pas un espace qui leur est uniquement réservé. Je connais bien des adultes qui savent goûter au plaisir d'une sieste, bien calés sur ce filet, qui bien souvent suscite un peu d'inquiétude lorsqu'on s'y aventure pour la première fois. Comment vais-je garder l'équilibre?  Quelle sensation vais-je ressentir?  A quoi vais-je bien pouvoir me tenir?  Ces hésitations et ces questions ne durent qu'un instant car l'endroit est vite prisé pour le bain de soleil ou pour y trouver un peu de fraîcheur car une ventilation naturelle se met en place entre les mailles du filet.
La fraîcheur, on la trouve également lorsque la mer se creuse un peu et que les embruns vont inexorablement, tôt ou tard, passer eux aussi entre les mailles du filet pour arroser les imprudents qui sont restés aux premières loges pour profiter du spectacle. Généralement, le capitaine conscient de ce qui se prépare, commence à savourer le moment qui va provoquer sur l'équipage au repos sur le trampoline, les cris de surprise pour ne pas dire de désarroi. Il faut bien garder un souvenir de la sortie en mer.

Passons maintenant au deuxième point, celui de la facilité de manœuvre:
    La stabilité est un avantage. Finie la gîte sur un cata. Plus besoin de tout caler, ce qui peut devenir parfois une erreur fatale car s'il n'y a pas de gîte due à la force du vent dans la voile, l'état de la mer peut évidement secouer le cata comme tous les bateaux.
Beaucoup de personnes veulent faire un tour en cata, alors qu'une sortie en monocoque fait davantage réfléchir, la peur de la gîte sans aucun doute.
Naviguer à plat est plus sécurisant, d'autant que la place sur le pont ne manque pas.
 Plus de place également dans le cockpit pour accéder à toutes les manœuvres.
Plus de facilité pour manœuvrer dans un espace restreint avec un moteur dans chaque coque, le cata pivote sur place. Marche avant d'un coté et marche arrière de l'autre et le tour est joué, la barre à roue devant rester bloquée pendant la manœuvre afin de simplifier les choses.
Cela ne veut pas dire que ce soit pour autant si facile que ça car il y a plus d'inertie, plus de prise au vent, plus de fardage. Si on n'a pas une barre centrale, le coté opposé au poste de barre est loin du barreur avec une vue souvent approximative ce qui complique sa tâche pour s' amarrer par exemple.
Dernier mot à propos de la motorisation, deux moteurs diminuent le risque de panne mécanique ce qui n'est évidemment pas à sous estimer.
Parlons maintenant un peu voile :
Les sensations ne sont pas les mêmes c'est évident et le nier rendrait toutes comparaisons partiales.
Faire du cap au près avec un mono c'est quelque chose pour le barreur et pour les équipiers qui en veulent, c'est certain. Mais franchement, en navigation familiale, combien d'équipage vont préférer le près aux allures portantes?  L'allure portante est l'allure reine pour le cata, non pas que le cata ne remonte pas au vent, des progrès ont été fait depuis déjà longtemps, mais c'est le mode de vie à bord qui veut cela : pas de stress, profiter de la vie à bord et voilà tout. Dans ces conditions l'usage du spi amuré sur les deux étraves sans besoin de tangon est un plus. Pour simplifier au maximum, pour notamment un équipage réduit (ou vieillissant), le génaker sur emmagasineur est idéal. Bien souvent par paresse, pour de petite distance, nous déroulons seulement le génaker sans hisser la grand voile, et souvent nous marchons à 4 ou 5 Kts sans effort ni pour rouler, ni pour dérouler la voile.


Les places de port sont chères pour les catas, c'est vrai, le prix à longueur égale avec un monocoque est souvent multiplié par 1,5 ce qui est dissuasif surtout en pleine saison. Mais le cata est idéal pour le mouillage sauvage depuis 4 semaines, nous ne sommes allés qu'une fois dans une marina.

Je n'ai pas parlé des performances : pour le près, faut-il absolument faire du cap ou abattre de quelques degrés pour retrouver de la vitesse?  La question reste posée mais en croisière on n'est pas en régate bien que l'on a toujours envie d'aller plus vite que le voisin. Et s'il faut à tout prix faire du cap pour se dégager d'une côte sous le vent, rien n'interdit de faire un peu de moteur au flotteur sous le vent car le cata ne gîte pas et le moteur peut tourner sans dommage. Pour les allures débridées, je n'irai pas jusqu'à dire que le cata est une bombe, cela dépend de sa conception, de son poids qui le plus souvent est élevé pour un cata de croisière où l'on veut trop souvent le charger au maximum pour le sacro-saint confort à bord. Quoiqu'il en soit, c'est son allure préférée et le sillage témoigne souvent qu'il ne se traîne pas!
Un mot avant de conclure sur la sécurité, en cata, on navigue différemment, il faut absolument réduire avant d'y être obligé car ce n'est pas la gîte qui donne l'alerte mais plutôt l'expérience du skipper.
Voilà quelques réflexions pour répondre aux personnes qui se demandent pourquoi avoir choisi un cata. Alors convaincu?  Ce n'était pas notre but mais expliquer, informer, certainement.

Ces propos personnels, ont également été  inspirés par un article paru dans le programme officiel du salon des multicoques de Lorient de 2010 sous la plume de Delphine Fleury.

jeudi 8 janvier 2015

Nos Précédents bateaux (suite): DOUMIDIA


En présentant nos bateaux, c'est un peu nous qui nous présentons...
Voici Doumidia





     Les enfants grandirent vite, rapidement le bateau devint trop petit.
Pendant ce temps, les multicoques faisaient leur apparition. Réservés à la compétition dans un premier temps, peu adaptés à la croisière à cause d’une réputation de chavirer facilement, petit à petit, les avantages de navigation rapide et confortable ont fait oublier les mauvaises langues…suscitant par la même occasion de nouvelles ambitions.




En 1988 un article de Loisirs Nautiques évoque la construction d’un cata de 30 pieds, de construction amateur, réalisé par un atelier protégé de St Avé prés de Vannes. Les coques dessinées par Gilles Gahinet étaient proposées à la vente afin de réaliser soi même le bateau et les super structures. L’idée de concevoir le roof, le cockpit, le pont,  l’aménagement des coques, le plan de voilure en utilisant des coques dessinées par un champion m’a plu. Cette perspective de personnaliser le bateau avec une carène efficace était une garantie de réussite. 3 années furent nécessaires pour réaliser ce projet.


Doumidia fut mis à l’eau à Rouen en 1992, nous permettant de naviguer chaque été pendant une vingtaine d’années autour de la Bretagne, dans les Anglo-Normandes, en Bretagne sud, en Vendée etc...



Ce bateau nous a appris à vivre sur l’eau.
  





  Enfant, j’avais lu avec passion le récit des expéditions polaires française et j’avais gardé en mémoire un nom qui sonnait bien : Doumidia. Doumidia était le nom de la compagne de Paul Emile Victor lorsqu’il vécu toute une année au sein d’une famille esquimau au Groenland. Questionné par écrit à ce sujet, PEV nous avait répondu être heureux d’apprendre notre intention de donner ce nom à notre bateau, malheureusement cette femme venait de décéder, sans jamais imaginer qu’à l’autre bout du monde, bien loin des icebergs, un voilier porterait son nom par le simple rêve d’un pays presque imaginaire.




                                                   


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