Pour sortir de l'hiver destination Tunis.
L'hiver en
métropole n'en finit pas de finir. La grisaille, la pluie, le vent sont au menu
chaque jour ou presque depuis Noël et ce n'est pas fini. Le moral en prend un
coup c'est certain et pour pallier à cela un remède efficace: prendre l'avion
pour faire un peu de tourisme en Tunisie, avec l'espoir d'y trouver un peu de
soleil et de ciel bleu pour nous réchauffer la peau et l'esprit. Pas question
d'aller retrouver notre bateau Mariposa en Corse le soleil n'étant pas vraiment
au rendez-vous!
C'est ce que
nous avons fait, un peu sur un coup de tête pour oublier l'hiver, mais aussi
suite à un article de Multicoque Mag de février dernier qui annonçait la
création d'un site internet: "rencontres-catamaran". Site nouveau qui
veut faire découvrir les catamarans en mettant en relation des futurs
acquéreurs et des propriétaires afin d'échanger sur le bateau, le mode
d'utilisation, les choix des options retenues et de répondre à toutes les
questions que l'on se pose avant le choix crucial sans l'influence d'un vendeur
qui ne répond pas toujours aux questions relatives à l'utilisation du bateau.
Nous aurions bien aimé que ce site existe lorsque nous nous
posions ces questions avant de faire notre choix. Intéressé par cette démarche
et soucieux de faire partager notre expérience, nous avons contacté l'auteur de
ce site qui se trouve en Tunisie, puis, suite à plusieurs coup de téléphone,
nous sommes partis pour Tunis puis Hammamet.
En même
temps nous étions intéressés pour connaitre les conditions d'hivernage pour
l'hiver prochain.
La Tunisie
est bien située, accès facile, idéalement placée pour rejoindre la Sicile, la
Grèce ou plus loin la Croatie et la Turquie mais qu'en est-il de la vie
quotidienne après les tumultes de la révolution telle était la question que
nous nous posions et que nous voulions élucider nous même sur place.
Avant de
partir, la publication de la nouvelle constitution était rassurante, sur place,
nous avons été rassurés par l'accueil, par l'ambiance et par tous les petits
détails de la vie courante.
Hammamet est
une marina récente, bien protégée, bien entretenue, accueillante, avec
des professionnels sur place, quasiment saturée en hiver, c'est un signe. Par
contre elle est au cœur d'un ensemble touristique envahissant par une quantité
d’hôtels et de marchands à la sauvette qui agressent un peu trop les européens
ce qui dénature le lieu, la ville ancienne est à quelques kilomètres. Cette
marina est située sur une très longue plage rectiligne qui offre peu de
possibilité de sortie à la journée. Pour un hivernage, ce ne doit pas être trop
gênant.
Une autre
marina est sur le point d'ouvrir, actuellement déserte mais certainement
opérationnelle dès cet été c'est la marina de Gammarth située à quelques
kilomètres de Tunis. Construite dans un cadre agréable offrant de belles
possibilités de croisières dans le golfe de Tunis, cet ensemble résidentiel
haut de gamme est isolé du reste du monde par une clôture et des gardes qui
filtrent les entrées de manière drastique. L'inconvénient semble être le manque
de communication pour le ravitaillement lorsqu'on est descendu de son bateau,
là encore est-ce gênant pour un hivernage?
Autre
possibilité, la marina de Bizerte qui est toujours en cours de construction
alors qu'elle devait être terminée depuis un an ou deux. Les blocages sont
apparemment levés mais il faudra attendre encore quelques mois ou quelques
années pour pouvoir y séjourner correctement.
Quant à la
marina Port El Kantaoui, elle est saturée, bien loin dans le sud, sur une côte
qui n'offre pas de réel but de sortie.
Pour voir quelques photos de la Tunisie, cliquez ici
Voilà quelques sentiments sur notre mini séjour,
n'allez pas croire que l'Afrique est synonyme de soleil de chaleur et de
sécheresse, si cela est vrai sur l'année entière, nous avons eu droit à la
pluie, au vent et au ciel gris bas et menaçant pendant que la France battait
des records de chaleur, cherchez l'erreur, non non il n'y en a pas c'est
normal. Pour voir quelques photos de la Tunisie, cliquez ici
Les pirates ne sont pas tous sur l'eau...
Bonjour, il
n'y a pas que sur l'eau que l'on peut craindre les pirates. Les pirates
avec un œil de verre, une jambe de bois et un crochet en fer en guise de main
ne sont plus à craindre, ils sont même plutôt sympa dans notre mémoire de
bandes dessinées et de films d'aventures par contre il y a des pirates qui
agissent toujours, sournoisement, de façon inattendue, n'agissant pas sur l'eau
mais sur le net.
En effet,
ma boite mail :"marchandfrancois@laposte.net" a été piratée. Un affreux
pirate moderne a usurpé mon identité, il s'est fait passé pour moi, demandant à mes amis de l'argent pour
me venir en aide...
Vous avez
peut-être reçu ce message, l'arnaque est évidente, tellement grossière qu'elle
ferait sourire, mais les conséquences sont moins drôles. Maintenant,les mails
que vous m'envoyez à mon ancienne adresse ne m'arrivent plus, et ce qui est
plus grave, j'ai perdu tous les contacts que j'avais en mémoire dans mon
répertoire.
Notez ma
nouvelle adresse, je ne suis pas dans le vent sucré des iles nacrées comme le
disait si bien le poète Pierre Perret mais à : f.marchand289@laposte.net
(c'est moins poétique).
Voici quelques nouvelles de notre activité nautique...
05 juin 2014
Voici
quelques nouvelles de notre activité nautique, les mauvaises langues diront
inactivité, mais personne peut croire cela car chacun d’entre vous sait que sur
un bateau il y a quantité de choses à faire, surtout en période de préparation
après l’hivernage.
Nous avons
retrouvé et réveillé MARIPOSA après un long sommeil hivernal. Une dizaine de
jours a suffi pour préparer le bateau, gréer les voiles, ressortir
l’accastillage, inspecter, vérifier, nettoyer et bichonner ce cher objet de
plaisir.
Nous avons
aussi passé ce temps en nous replongeant dans la vie insulaire pour y
retrouver ses coutumes, ses habitudes, son climat, loin de la grisaille :
nous sommes en un instant, passés en été.
Nous avons
quitté le port de Taverna lundi 2 juin, ne sachant pas de quel coté partir pour
faire le tour de l’île, le vent a décidé pour nous. Ce sera dans le sens
horaire, le vent chétif nous abandonnera bien avant Solenzara, dommage
le silence du bateau glissant sur l’eau, le léger clapotis dans les oreilles a
laissé place au bourdonnement du diesel. Cette côte rectiligne n’est pas
particulièrement attrayante, seule la vue des montagnes en arrière plan attire
le regard. La succession des lignes de crêtes dans un dégradé de gris est somptueuse,
l’étonnement nous saisi lorsque nous apercevons la neige toujours
présente sur les plus hauts massifs.
Cherchant un
‘’coin tranquille’’ nous continuons notre route pour aller mouiller quelques
milles plus au sud dans la baie de Favone.
Devant la plage, nous sommes seuls au monde en laissant filer l’ancre.
![]() |
Favone |
Devant la plage, nous sommes seuls au monde en laissant filer l’ancre.
Le lendemain
nous continuons notre route, une dizaine de milles seulement, pour découvrir la
baie de Pinarellu magnifique, l’eau est cristalline. La couleur de
l’eau est difficile à décrire entre le bleu, le vert, le turquoise, toute cette
palette de couleurs est renforcée par la transparence de l’eau sur un
fond de sable blanc. Nous mouillons par 5 mètres de fond dans cette piscine,
l’eau est à 21°. Pas belle la vie ?
Mais elle a
d’autres charmes : celui d’avoir des marées permettant la pêche à pied,
celui de respirer l’air vivifiant à plein poumon (été comme hiver), et
surtout celui d’être proche de la maison. Non, ne crains rien, tu es toujours
dans notre esprit la plus belle baie du monde.
Celles que
nous visitons en ce moment sont belles seulement pour les vacances. On ne peut
pas être toujours en vacances. En écrivant cela, nous avons une pensée
pour nos proches et nos amis qui ont le devoir d’aller travailler ou d’aller à
l’école en se levant tous les jours au son d’un réveil contraignant.
Cet après
midi nous poursuivons notre route pour découvrir la baie de Porto Vecchio, nous
y resterons plusieurs nuits afin de visiter la ville et de laisser passer un
coup de vent d’Est.
Dimanche 15 juin, la mer est grise.
16 juin 2014
Dimanche 15
juin, ce matin la mer est grise, la montagne est grise, le ciel est gris. Les couleurs
qui enchantaient notre décor depuis notre départ se sont dissipées, comme
évanouies, nous avons l’impression qu’il nous manque ce matin quelque chose…
Dimanche 15
juin, ce matin la mer est grise, la montagne est grise, le ciel est gris. Les
couleurs qui enchantaient notre décor depuis notre départ se sont dissipées,
comme évanouies, nous avons l’impression qu’il nous manque ce matin quelque
chose…
L’orage qui
grondait hier soir, se fait toujours entendre. La météo ne s’est pas trompée en
annonçant une alerte orageuse sur la Corse. Elle ne s’est pas trompée non plus
en annonçant un coup de vent de Nord/Nord Est, ce qui nous motive à changer de
mouillage pour mieux nous protéger dans la baie voisine de Crovani, à 5 miles
de Galéria où nous étions hier. Devant cette bourgade authentique, nous étions
bien, proches de la ville, proches de la vie. Quitter un endroit connu où
l’on est bien pour aller vers un lieu inconnu où l’on suppose que l’on y sera
mieux, n’est pas simple à décider. Nous sommes seuls en arrivant dans cette
baie. On aperçoit les ruines d’une installation minière près de la plage ce qui
renforce l’aspect inhospitalier. L’immense plage devant laquelle nous mouillons
est déserte. Ce lieu sauvage est d’une grande beauté mais y serons-nous bien
pour autant? Nous serons rejoints par 2 bateaux venus comme nous chercher
refuge ici. Nicole est un peu plus rassurée, la venue de ces bateaux montre que
finalement le capitaine n’avait peut-être pas fait un si mauvais choix en
venant ici. L’avenir plus que leur présence le dira.
Dans la
journée, nous observons les foyers orageux se développer, éclater et
disparaitre aussi vite qu’ils sont apparus. De temps à autre, ici ou là, la
montagne devient noire. Une pieuvre géante a du cracher dans le ciel son encre
pour se défendre. Les BMS se suivent annonçant un coup de vent pour cette nuit
et demain, la pluie soutenue lave le pont pendant la nuit, accompagnée
d’éclairs et de tonnerre juste au dessus de nous, l’alarme de mouillage est
activée, elle ne se déclenchera pas !
Lundi,
plusieurs bateaux viennent trouver refuge ici, dont 2 grosses vedettes et 3
catamarans. Le plan d’eau est calme mais derrière nous, passé le cap
Mussetta cela semble bien remuer.
Nous
attendons que cela se passe en lisant, écrivant ou écoutant la musique que nous
avons à bord, il faut oublier les radios FM qui ici ne passent pas à cause du
relief. Nous étudions les fichiers météo que nous recevons à bord, presque
étonné de constater la précision des prévisions. Les cartes des vents et des
précipitations nous prédisent l’avenir à 24/48h avec une quasi certitude. La
curiosité nous pousse à regarder ce qu’il adviendra d’en 8 jours, mais là, rien
n’est garanti, juste un jeu pour voir si le pronostic sera bon.
Nous avons
croisé en ce mois de juin peu de bateaux, les mouillages sont presque déserts,
nous avons du mal à imaginer que d’ici un mois à peine, les criques que nous
avons visitées seront méconnaissables par le nombre de bateaux en tout genre,
scooter des mers, skis nautiques tournant tourbillonnant sans gène dans
les mouillages si tranquilles.
Ici, nous
sommes positionnés face à la côte varoise vers laquelle nous continuerons notre
périple, rien nous presse, nous attendons le moment favorable pour que cette
traversée soit agréable et nous donne l’occasion d’en garder un bon souvenir.
Nous traversons vers le continent depuis la Corse.
25 juin 2014
Nous
traversons vers le continent depuis la Corse pour une balade sur la côte
varoise qu’il serait dommage de ne pas découvrir en avant saison.
Une traversée banale direz-vous? C’est vrai. Mais est-ce que chaque
traversée, petite ou grande, courte ou longue, n’est pas chaque fois unique,
hors du commun, différente de toutes celles déjà effectuées?
Personnellement, je crois que oui. C’est d’ailleurs ce qui donne du charme à
chacune d’entre elle, avec chaque fois des anecdotes uniques à raconter le soir
à la veillée ou sur ce blog…
Nous
traversons vers le continent depuis la Corse pour une balade sur la côte
varoise qu’il serait dommage de ne pas découvrir en avant saison.
Une traversée banale direz-vous. C’est vrai. Mais est-ce que chaque
traversée, petite ou grande, courte ou longue, n’est pas chaque fois unique,
hors du commun, différente de toutes celles déjà effectuées?
Personnellement, je crois que oui. C’est d’ailleurs ce qui donne du charme à
chacune d’entre elle, avec chaque fois des anecdotes uniques à raconter le soir
à la veillée ou sur ce blog…
Nous avons
donc quitté le mouillage près de Galéria destination Porquerolles, après avoir
attendu le moment opportun : profiter au maximum d’un vent portant avant
que celui-ci devienne contraire sur notre route. Le créneau favorable de courte
durée nous a précipités à lever l’ancre.
Nous avons profité d’un vent de NE de 15/20kts bien établi. Ainsi, nous avons
progressé au portant à 8kts de façon régulière pendant 5 heures. L’heure
estimée d’arrivée annoncée par le GPS allait nous faire arriver avant la
nuit ! Pas possible. Mais ce qui est régulier ne dure qu’un temps, surtout
en voile c’est bien connu. Pourtant, on a tendance à croire ce qui s’affiche
sur l’écran, surtout lorsque c’est en notre faveur et la déception devient
plus grande encore lorsque, inévitablement, comme l’annonçait d’ailleurs
la MTO, à mi-parcours, le vent diminue, là aussi de façon hélas
régulière. Ne voulant rien lâcher, espérant un geste du ciel, nous gardons les
voiles hautes qui nous propulsent maintenant à 2 ou 3 kts. Nous voyons arriver
derrière nous 2 voiliers qui profitent encore du vent qui se maintient à leur
endroit. Très vite, eux aussi seront ralentis, ils comprendront plus vite que
nous qu’il est vain d’espérer encore un geste d’Eole. Ils affaleront avant nous
pour nous doubler au moteur. Au rythme de la houle, notre grand voile bat les
airs d’un bord sur l’autre, contraint devant une telle évidence, nous
abandonnons nous aussi. Nous mettons en marche le moteur pour cheminer toute la
nuit, à la queue leu leu, sans le savoir vers le même but que nos voisins
d’infortune : Porquerolles.
![]() |
Mouillage à Porquerolles |
Revenons un instant quelques heures plus tôt pendant que nous avancions à la
voile. Le pilote s’occupe de la barre, très bien, avec rigueur et obstination.
Nous avançons correctement dans la bonne direction, tout va bien. Il n’y a qu’à
surveiller et laisser faire… ce qui laisse du temps car il faut bien le
dire, il n’y a pas grand-chose à faire. La mer est immense, pas besoin de
regarder tout le temps devant soit puisqu’il n’y a rien, puisqu’on ne voit
rien, on est seul. Pas si sûr. Ce n’est pas parce qu’on ne voit rien
qu’il n’y a rien.
Soudain,
devant nous à 30 ou 40 mètres légèrement sur notre bâbord, une tâche
grisâtre apparait émergeant à peine de l’eau. Instantanément, je comprends, je
crie : ‘’Nicole, vite une baleine’’. En quelques secondes ce
‘’dôme’’ de peau et de chair défile sous mes yeux surpris, étonnés, ébahis.
Dans notre
sillage, cette masse disparait en s’enfonçant doucement dans l’eau. Trop vite,
Nicole n’a rien pu voir! Je n’ai pas eu le temps, moi non plus, de savoir s’il
s’agissait de la baleine bleue, grise ou à bosse. J’aurai pourtant bien aimé en
voir un peu plus et qu’elle me dévoile un peu son anatomie…
N’ayant vu
que la courbure du dos, je mesure après coup la taille de l’animal : énorme, au
moins 2 fois la longueur du bateau. Je n’avais jamais vu un être vivant si
volumineux, là, je n’ai fait que le deviner, je suis déçu et inquiet à la fois.
Déçu car ma curiosité n’est pas satisfaite et inquiet pour le risque de
collision. Mais pourquoi la nature fait elle dans la démesure? A quoi
bon, pour quelles raisons ? Qu’a-t-elle à prouver ? La nature est si
surprenante lorsqu’elle fait dans le minuscule qu’elle n’a vraiment pas besoin
de se distinguer dans le gigantesque.
Après ce
moment d’émotion, retour à la réalité. Un coup d’œil devant et sur les cotés,
peut-être est-on au milieu d’un troupeau de baleines sans le savoir. Mais non,
retour à la normale.
Si notre
route avait été déviée de quelques mètres, 10 ou 15 mètres à peine, on aurait
fait pour le coup une sacré rencontre en la prenant entre les deux
étraves ! Vu le profil des étraves et la courbure du dos de
l’animal, à 8 kts on serait probablement monté dessus ! Peut-être
aurions nous fait une culbute au pire, en tous les cas avec des dégâts
auxquels il est préférable de ne pas penser. La probabilité de heurter un tel
animal n’est pas nulle même si elle est très faible, elle existe. Il est
pratiquement impossible de jour et surtout de nuit de voir la présence d’un
si gros animal qui émerge à peine de l’eau, ce n’est pas la peine d’être
si gros et ne pas être visible. Je réclame devant la cours européenne s’il le
faut, le port d’un gilet fluo pour ces bêtes là! Il y a bien d’autres
règlements administratifs absurdes.
Des
rencontres, il y en a de bonnes comme ces dauphins venus (spécialement) nous
saluer en passant devant nos étraves. Ou bien cette tortue flottant à la
surface de l’eau, elle pour le coup, bien visible à nos yeux. Nous avons
stoppé les moteurs pour nous en approcher et faire quelques clichés. Etait-elle
endormie ou était-ce un cadavre de tortue ? Elle n’a pas fait le
moindre mouvement pour fuir devant notre présence. Sans insister et sans bruit,
nous l’avons laissée dans notre sillage avec son énigme…
Autre
belle rencontre que l’on ne peut pas faire sur terre car on n’est pas dans les
mêmes conditions. Il s’agit plutôt d’une contemplation, d’un émoi, lorsque la
lune se lève.
Voir apparaitre
dans la nuit noire légèrement bleutée une lumière, un point lumineux d’abord
minuscule mais déjà intense qui imperceptiblement va peu à peu grossir pour
devenir une énorme boule rouge attire le regard et capte l’attention pendant
cet instant unique presque magique où la lune apparait. A cet instant, la nuit
n’est plus la même.
Le levé de
la lune est véritablement un spectacle, on ressent à la fois le temps qui
s’écoule, qui nous échappe, qui nous dépasse, qui est plus fort que nous. On
prend conscience de la grandeur de cet univers en devinant le soleil en dessous
de nous éclairant cet astre. Pendant ces quelques minutes, on prend la mesure
de l’espace, on a le sentiment d’être non seulement sur la terre mais aussi
dans l’univers.
Quelques
minutes plus tard, la lune déjà haute dans le ciel poursuit sa course, elle a
changé d’aspect, semble moins volumineuse et moins colorée, elle est à présent
jaune pale. Désormais elle est devenue une tâche dans le ciel à laquelle
personne ne porte plus attention, le soleil bientôt en se levant la fera
disparaitre dans la clarté du jour.
Nous
contournons Port Cros, virons les roches des Medes, devant la baie de
l’Alicastre, nous filons le mouillage, les premiers baigneurs arrivent
sur la plage ensoleillée, nous allons nous coucher, pour nous la nuit commence,
il est 9 heures du matin ce 18 juin.
Le golfe de Gien entre Hyères,
Porquerolles, le fort de Brégançon etc...
02 juil 2014
Nous ‘’explorons’’ le golfe de Gien entre Hyères, Porquerolles, le fort de
Brégançon etc. Nous avons de quoi faire, devant les étraves, il n’y a que
l’embarras du choix pour une destination. Notre seule préoccupation est de
garantir le calme pendant la nuit en choisissant une côte à l’abri des vagues
plus que du vent. Rassurez-vous, il fait beau, c’est l’été, nous sommes en
tenue estivale, la veste de quart est aux oubliettes mais la météo est
capricieuse. Pendant que notre ami Jean Luc navigue avec ses copains entre les
Scilly et l’Irlande sous un puissant anticyclone qui leur garantit une MTO
stable et clémente, (on est content pour eux), nous voyons défiler des
dépressions qui se creusent, se déplacent et se remplacent les unes après les autres.
La stabilité météorologique n’est pas à l’ordre du jour pour nous, nous
cabotons de criques en criques. Cette navigation sans but précis, ‘’light’’,
nous donne le loisir de la lecture.
![]() |
Hyéres |
![]() |
Porquerolles |
![]() |
Anse Léoube |
Nous
‘’explorons’’ le golfe de Gien entre Hyères, Porquerolles, le fort de Brégançon
etc. Nous avons de quoi faire, devant les étraves, il n’y a que l’embarras du
choix pour une destination. Notre seule préoccupation est de garantir le calme
pendant la nuit en choisissant une côte à l’abri des vagues plus que du vent. Rassurez-vous,
il fait beau, c’est l’été, nous sommes en tenue estivale, la veste de quart est
aux oubliettes mais la météo est capricieuse. Pendant que notre ami Jean Luc
navigue avec ses copains entre les Scilly et l’Irlande sous un puissant
anticyclone qui leur garantit une MTO stable et clémente, (on est content pour
eux), nous voyons défiler des dépressions qui se creusent, se déplacent et se
remplacent les unes après les autres. La stabilité météorologique n’est pas à
l’ordre du jour pour nous, nous cabotons de criques en criques. Cette
navigation sans but précis, ‘’light’’, nous donne le loisir de la lecture.
Si je peux
me permettre, de vous donner non pas un conseil mais une orientation ou
peut-être une incitation à découvrir des récits de navigation, voici ce qui m’a
beaucoup plu ces derniers temps.
Quatre
livres qui ont un point commun : la navigation, bien entendu, mais qui
nous plongent tous les quatre dans le passé, ce qui renforce l’intérêt de leur
lecture.
Le premier,
c’est le récit posthume du voyage autour du monde de Jean François Galaup Comte
de la Pérouse à bord de l’Astrolabe et de la Boudeuse. Il s’agit du journal de
bord de la première partie du voyage de 1785 expédié depuis le Kamchatka par
voie terrestre qui est parvenu en France. La fin du voyage s’étant, comme
chacun sait, terminée tragiquement par un naufrage dans l’archipel des îles
Salomon.
Bien plus
que le récit du voyage, la préparation de l’expédition est riche
d’enseignements sur la valeur scientifique, sur la foi dans le progrès humain.
Ordonné par Louis XVI, la volonté de découvrir le monde est pénétrée par les
idées du siècle des lumières. La lecture des mémoires rendus par les
scientifiques de l’époque lors de la préparation du voyage est très instructive
sur l’état des connaissances du XVIIIème et la volonté de découvrir le monde
dans tous les domaines possibles, scientifiques, humains … Maintenant, on
a l’impression de tout savoir alors qu’à cette époque ils avaient le sentiment
de tout à apprendre.
Le deuxième,
semblable au premier, est le récit autour du monde d’Antoine de Bougainville
sur la frégate la Boudeuse entre 1766 et 1769. Ce voyage, moins ambitieux que
le précédent sur le plan scientifique avait un but militaire et politique. Dans
un premier temps, Bougainville est parti aux Malouines rendre ces îles aux
anglais puis il a continué son voyage vers la côte ouest de l’Amérique dans un
but de conquêtes. Ce récit est lui aussi très riche surtout sur la
navigation de l’époque dans des régions totalement inconnues et sur les
rencontres de peuples indigènes dénommés sauvages. Cela, après lecture, nous
rend modeste. Avec nos équipements de navigation où le moindre caillou
est répertorié avec précision, découvrir comment on naviguait lorsque
les cartes n’existaient pas encore force le respect. Découvrir des
peuples nouveaux, aller à la recherche des hommes à queue dont on suspectait
l’existence, ce programme est bien captivant que le premier pas sur la lune
dont on savait tout avant d’y aller.
Le troisième,
est le récit du voyage d’une famille anglaise autour du monde au début du
siècle dernier, à bord de la goélette ‘’Sunbeam’’, navire trois mats de 47m
équipé d’une machine à vapeur de 70 chevaux avec 80 tonnes de charbon
dans les soutes… Là, c’est la navigation à la belle époque. Les relations
entre l’équipage et les propriétaires, m’ont intéressé en me rappelant
que de nos jours, des équipages sont aussi au service de personnes fortunées
sur des bateaux encore plus luxueux comme nous pouvons en croiser ici.
Le quatrième
et dernier livre est très différent des précédents. Il s’agit des récits
de voyage et de navigation de Guy de Maupassant. Dans ses œuvres complètes, on
trouve un grand nombre de récits de voile, en Méditerranée mais aussi sur
la Seine en aval de Paris au temps des impressionnistes. Ses voyages entrepris
en Corse, en Sicile ou en Algérie, sont transcrits comme un fabuleux guide
touristique. La qualité évidente du narrateur est une incitation à leur
lecture. Maupassant, plus connu pour ses nouvelles était passionné de voile.
Je viens de
vous parler d’explorateurs, rien de commun avec nous bien entendu !
Cette année le mistral a fait parler de lui, le
mauvais temps aussi.
01 aoû 2014
Cette année le mistral a fait parler de lui et le mauvais temps aussi. Le
dicton dit que le mistral s’installe pour trois, six ou neuf jours. Cette
affirmation fait sourire, mais en fait c’est bien vrai. Et après un calme
relatif de quelques jours, cela peut reprendre pour un même cycle.
Ce qui nous surprend, c’est que ce vent peut s’arrêter aussi spontanément qu’il
est apparu et qu’il peut être suivi d’un vent d’Est, opposé, aussi fort et
aussi soudain. Dans ces conditions, nous n’avons pas pu débarquer sereinement
en laissant le bateau au mouillage, nous avons vu autour de nous plusieurs
bateaux déraper sur leur ancre dont un qui est resté sur les roches de la
presqu’ile de Giens.
Nous aussi nous avons dérapé bien que nous cherchons à mouiller l’ancre sur des
fonds de sable pour garantir une bonne accroche et pour éviter d’abimer les
plantes aquatiques, en particulier la posidonie, habitat et vivier de nombreux
poissons, cela n’est pas toujours possible de voir les fonds car même si l’eau
est limpide, lorsque le clapot agite la surface de l’eau, il devient difficile
de localiser les surfaces bleues claires garantissant la présence de sable.
Ces conditions météo ont bien souvent cloué les bateaux aux pontons.
Malheureusement, il est toujours tentant de vouloir prendre la mer sans se
soucier de l’état de celle-ci. Un couple de jeunes gens en a fait la terrible
expérience. Le week - end du 14 juillet ils avaient un bien beau programme en
tête : faire le tour de l’ile de Porquerolles en jet ski. Une vague plus
sournoise que les autres a éjecté les deux passagers de l’engin, plus
meurtrière aussi car la jeune femme a disparu dans le tumulte des flots
empêchant son compagnon de lui porter secours.
Si près de la côte, perdre la vie en se faisant plaisir est cruel. Le jet ski
est puissant mais la vague est féroce et la mer implacable. Marin ou simple
estivant, il faut toujours s’en souvenir.
Sans transition, quelques réflexions personnelles.
Nous avons bien aimé :
- Le petit port de la Capte, entre Hyères et la presqu’île de Giens pour sa
taille ‘’humaine’’ avec ses canaux, ses petits ponts de bois et ses
commerçants.
- Le port de Porquerolles pour y laisser l’annexe sur la grève au fond du port
en plantant l’ancre sur le gazon sous les palmiers. Le village pittoresque
(habitants et habitats confondus) est tout proche.
-
L’anse du parfait au Sud de Porquerolles et l’anse de la Galère à l’Est lorsque
la place disponible permet d’y aller.
- L’anse
de Léoube près du fort de Brégançon pour son cadre sauvage et son calme
lorsqu’en fin d’après midi la plupart des bateaux sont repartis.
- La
baie de Briande et la baie de Bonporteau de chaque coté du cap Taillat pour le
décors sauvage, minéral. Les deux plages sont accessibles soit par bateaux ou
par sentier après une longue marche, malgré cela, on y est rarement seul.
- La
baie des Canebiers juste avant le golfe de St Tropez, non pour y apercevoir la
Madrague (maison de Brigitte Bardot) mais pour sa simplicité, sa modeste plage,
ses roseaux, sa verdure… Si proche de St Tropez, cela est surprenant de voir de
l’authenticité dans ce milieu naturel.
Si comme nous, vous aimez la nature, l’environnement et tout ce qui doit être
protégé, nous recommandons la visite d’un parc animalier (?), une réserve
plutôt, ouvert 7 jours sur 7 dont l’accès est gratuit.
Situé dans le vieux port de St Tropez, on y a regroupé une espèce que l’on
pensait en voie de disparition il y a quelques dizaines d’années. Un programme
de sauvegarde et de protection mis en place par les gouvernements successifs a
porté ses fruits. Qu’on se rassure l’espèce est sauvée. En pleine croissance,
son nombre d’individus augmente et devient même une menace pour l’environnement
car c’est devenu une espèce invasive.
Ces individus protégés sont parqués sur de luxueux bateaux, on peut y voir de
beaux spécimens mâles et femelles. La femelle se reconnait facilement allongée
la plupart du temps pour un bain de soleil comme les éléphants de mer en
antarctique, la grâce en plus peut-être. Le mâle lui, plus enveloppé, passe son
temps dans un fauteuil à l’ombre, un verre dans une main et un gros cigare dans
l’autre.
Ces individus, sorte de primate humanoïde, ressemblent à des humains, mais en
sont-ils ? Leur comportement est étrange. Ils ne font rien, ne sont capables
d’aucune action, n’entreprenant rien d’eux même. Ils ont toujours besoin de
quelqu’un autour d’eux pour les soigner, leur donner à boire, à manger, refaire
leur litière, les conduire chaque jour en promenade du vieux port à la plage de
Pampelonne avec des moyens disproportionnés pour le nombre d’individus à
emmener et la distance à parcourir. Ils ne semblent pas méchants car ils ne
sont pas attachés. Leur regard est peu expressif, ce qui les entoure ne semble
pas les intéresser, indifférents à tout, toute communication avec eux est
impossible. On peut bien évidemment les prendre en photo mais il serait
cependant mal venu de vouloir les caresser ou leur donner à manger...
Leur nombre est croissant d’année en année, d’autres réserves semblables à
celle-ci peuvent se visiter sur la côte d’azur : Antibes, Cannes, Monaco… et un
peu partout dans le monde où il ne fait pas forcement bon vivre mais où le
soleil et la couleur de l’eau les attirent.
‘’Anomalie magnétique ‘’ ou ‘’Quand le compas perd le
nord ‘’
03 sep 2014
Vous avez
dit anomalie magnétique ? Moi, ce terme ne me convient pas.
Suivre un
cap avec un compas sous les yeux, rien de plus simple sauf que parfois, on ne
va pas toujours où l’on veut. A plusieurs reprises, nous avons été étonnés de
devoir corriger de 10 ou 20° le cap affiché pour suivre notre route.
Inquiétant ? Non si on surveille et contrôle la route suivie.
Surprenant ? Oui voire amusant lorsqu’on subit ce phénomène.
La cause est
indiquée sur les cartes par : ‘’anomalie magnétique’’ mais est-ce vraiment
anormal ? Non, rien n’est anormal. Le magnétisme est un phénomène physique
parfaitement connu, établi, rigoureux qui respecte des principes et des lois
bien connus.
Entre deux
pôles magnétiques s’établissent des lignes d’induction qui
constituent un champ magnétique, un aimant (celui d’une boussole) s’oriente le
long de ces lignes d’induction indiquant par là même le pôle nord.
Partant de
ce principe, on aimerait bien que notre boussole nous indique toujours et
partout le nord. Cela serait vrai si notre bonne vieille Terre était
constituée de matériaux parfaitement homogènes partout à sa surface et même en
profondeur or il existe des concentrations de fer dans le sous sol de la
terre réparties au hasard, parfois même en mouvement. Ce fer (bon matériau magnétique)
va dévier les lignes d’induction, déformant ainsi le champ magnétique terrestre
à cet endroit. La boussole ou le compas vont donc s’orienter tout naturellement
le long de ces lignes mais ne plus être dirigés vers le pôle nord. L’écart peut
être localement de plusieurs dizaines de degré.
Heureusement,
le GPS est arrivé, totalement indépendant du champ magnétique, il ne connait
pas cet inconvénient par contre il peut tomber en panne, l’énergie dont il a
besoin pour fonctionner peut venir à manquer. Le compas restera l’instrument le
plus simple. Le plus sur? Oui, mais pas partout !
Donc pas
d’anomalie, plutôt une aberration pour désigner cela. Le vocabulaire est
important d’autant plus que d’anormal on peut vite glisser à paranormal et de
là..... tout supposer.
Feu de broussailles…50 hectares partis en fumée!
10 sep 2014
Ce n’est pas
une info de dernière minute mais le récit que nous avons vécu dans la nuit du
31 aout au 1er septembre.
Nous étions au mouillage dans la très belle baie de San Cyprianu prés de Porto
Vecchio, la MTO annonçait un coup de vent pour la nuit. Nous y étions bien à
l’abri. Lorsque les premières rafales se font sentir, je me lève pour voir si
tout va bien à bord et autour de nous. Dans mon semi réveil, encore endormi (il
est 3 heures du matin) je suis à peine étonné de voir si distinctement
les coques des bateaux qui nous entourent alors que l’obscurité de cette nuit
sans lune était totale lorsque je me suis couché. Je me demande cependant d’où
vient cet éclairage nouveau. La réponse est immédiate lorsque je tourne
la tête, un incendie, déjà important, est là tout près de nous, juste derrière
la plage.
Le vent souffle fort, 7/8 les rafales à force 9, le bruit que fait le vent et
la mer couvre complètement le crépitement des flammes. Nous ne voyons personnes
s’agiter et nous pensons que nous sommes peut-être les premiers témoins aussi
nous appelons le 112, ’’ Ici les pompiers, ne raccrochez pas…. ’’ ils étaient
déjà prévenus. Ouf !
Nous devenons spectateurs involontaires d’un gigantesque brasier impressionnant
qui progresse très vite sous nos yeux, attisé par ce vent violent. Nous voyons
à quelques centaines de mètres de nous les arbres s’embraser comme des
allumettes, les flammes de plusieurs dizaines de mètres de haut et les braises
s’envoler très haut, propageant le feu dans la direction du vent. Le
rideau de fumée nous empêche de voir l’étendue du brasier. Nous apercevons lors
d’un bref répit, ça et là, le gyrophare des véhicules des pompiers au loin dans
la colline, on devine alors que ce feu de broussailles est bien plus grave,
menaçant les maisons et les personnes.
Pendant ce
temps, cet incendie, nous fait oublier le vent qui nous malmène. Quelques
bateaux sont aux prises avec leurs mouillages qui dérapent, pour nous, ce sera
bon.
L’agitation est partout, mais ne pouvant être utile à quelque chose, n’étant
pas directement menacé, nous retournons nous coucher, déjà le jour se lève.
A peine endormis, les canadairs nous réveillent par leur balai aérien
juste au dessus de nos têtes, le ‘’spectacle’’ continue dans le ciel mais
nous découvrons aussi sur terre l’ampleur des dégâts. Le lendemain, le
journal local titre : ‘’On a frôlé la catastrophe’’. Le feu a été stoppé
dans le jardin de plusieurs maisons, incendiant quelques voitures. Une
quarantaine d’hectares est partie en fumée. La cause serait une bougie.
Difficile à croire, comment se promener à 3 heures du matin dans le maquis
avec une bougie qui reste allumée avec un vent si violent ? A voix basses,
les habitants en colère rencontrés par la suite évoquent d’autres hypothèses…
liées à des conflits d’intérêts immobilier, ce ne serait pas la première fois
que cela se produit… Cela ne nous regarde pas pourrions nous dire sauf
que si la direction du vent avait été différente, si nous avions été sous le
vent de l’incendie, dans la fumée, recevant les braises incandescentes
sur la tête, nous aurions pu faire partie des victimes, nous ou le bateau
ou les deux à la fois!
En ce début septembre, nous profitons d’une météo devenue clémente à tel point
que nous oublions même de regarder les bulletins météo tellement persuadé que
cela va durer, nous sommes devenus optimistes après avoir du être réalistes cet
été.
Il fait 28/30°, l’eau est à 25/26°, toujours aussi limpide dans la baie de San
Cyprianu où nous avons décidé de rester quelque temps. Le ciel est toujours
aussi bleu, quelques nuages et quelques brumes sont-ils annonciateurs d’un
changement de temps ? Peut-être, mais pas tout de suite. Le vent variable
de force 2/3 s’impose, enfin le mistral marque le pas, le changement
c’est maintenant, on a envie de dire nous aussi : ‘’Merci pour ce moment’’.
Quelques photos glanées entre Corse, Sardaigne,
Porquerolles etc...
19 nov 2014
On me fait
remarquer que cette année, il n'y a pas eu beaucoup de photos publiées sur le
blog. C'est vrai, j'en conviens.
Le
"métier" de retraité n'est pas facile au quotidien car l'emploi du
temps est imprévisible, décousu, souvent chargé, ce qui ne laisse pas beaucoup
de temps pour les tâches annexes comme par exemple s'occuper du blog. Bien des personnes
vous le confirmerons.
Je
m'empresse de réparer cet oubli en vous invitant à cliquer sur le lien suivant.
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